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Le lamier est une vivace de la famille des lamiacées, son feuillage argenté et ses fleurs violettes, blanches, roses ou jaunes qui fleurissent en avril sont idéales pour éclairer un coin un peu sombre du jardin. Même si elle se plait bien un peu partout, au Soleil comme à la mi-ombre. C’est un excellent couvre sol qui va rapidement coloniser la place disponible, voir même plus.

Et sa cousine sauvageonne Lamium Purpureum

Je dois admettre que lorsque j’ai vu cette plante pour la première fois, j’ai vraiment pensé que c’était encore un coup commercial pour puiser un peu plus dans le portemonnaie des jardiniers crédules.

Bon ben en même temps je suis un peu curieux et je n’ai pas pu résister à la tentation. Par précaution elles ont passé le premier hiver dans la serre. Oui « elles ont » parce que tant qu’à faire une bêtise autant la faire franchement, j’en ai pris une blanche et une rouge. Au mois de mai elles ont rejoint les petites copines dans un massif nouvellement crée. Franchement pour une plante qui aime avoir les pieds dans une terre humide, elles se sont senties très à l’aise malgré la canicule estivale et le manque d’eau notoire.  Plusieurs arrosages ont toutefois été nécessaires en juillet et aout même avec un paillage conséquent effectué à la plantation. Pour résumer, c’est une plante buissonnante qui fait des fleurs énormes d’une vingtaine de centimètres de diamètre sans discontinuer de juillet à aout. Chaque fleur ne dure qu’une journée ou deux mais une profusion de boutons sont là derrière en embuscade pour prendre le relais (un peu comme les cystes). Elle disparait en hiver dès les premiers froids. Au printemps elle prend son temps pour revenir, alors pas d’affolement elle ne montrera le bout de son nez que vers la fin mai. En résumé je la verrais bien en isolé plutôt qu’en massif ou elle pourra s’épanouir et prendre ses aises. Ou alors en massif avec d’autres plantes un peu exubérantes du genre cannas ou bananiers, pour un coin à consonnance exotique.

Voilà une plante qu'on n'apprécie guère avoir dans son jardin, en tout cas, pas l'espèce locale. J'ai nommé le chardon.
Celui-ci monte à 70 cm de hauteur pour une largeur de 30 cm, feuillage et tiges argentées se teintant de bleu en arrivant à maturité. D'un graphisme incomparable pour apporter de la structure dans un massif de vivaces. A noter qu'il n'est pas invasif puisque ses graines sont stériles. Eryngium zabelii Big Blue

Scène printanière